Olivier Tournay, candidat titulaire
J’ai 43 ans et je suis enseignant spécialisé (je travaille avec des élèves en situation de handicap). Je siège au conseil municipal de Saint-Quentin et au conseil d’agglomération du Saint-Quentinois. Par l’étude approfondie des dossiers, j’essaie dans ces instances, désormais accompagné de mon camarade Aurélien Jan, de rendre lisibles et compréhensibles les politiques, totalement opaques et bien trop souvent régressives, qui affectent le quotidien de la population. Autant que faire se peut, je combats pied à pied ceux qui accélèrent localement et nationalement la casse des services publics et de nos conquis sociaux. C’est la même conviction qui m’anime pour défendre les intérêts du département et du canton nord.
L’Aisne est un département contrasté, riche de nombreuses ressources, mais qui n’est pas épargné par les difficultés. Je ne me résous pas à ce que 40% de sa population n’ait pas de diplôme : le ministre Blanquer prévoit au plan national 1.800 suppressions de postes en collèges et en lycées alors que le nombre d’élèves va progresser à la rentrée prochaine. Je n’entends pas le conseil départemental s’insurger contre cette décision alors qu’il nous faut investir dans l’enseignement bien plus largement. Je ne me résigne pas face au taux de chômage bien plus important que dans d’autres départements et qui touche particulièrement les jeunes et les femmes. Il nous faut revenir enfin à un véritable contrôle des fonds publics distribués par le département. Je n’abandonne pas l’idée d’en finir avec les déserts médicaux, concomitants avec les coupes brutales dans le nombre de lits des hôpitaux publics qui expliquent en partie que l’espérance de vie dans le département soit plus faible qu’ailleurs. Il nous faut investir dans la santé de manière générale et dans l’installation de centres de santé publics plus particulièrement. Ce qui est vrai pour le département l’est encore plus pour le canton Nord.
Cette élection, c’est aussi un espace pour exprimer son indignation face à la situation politique nationale. Pouvons-nous accepter sans réagir un retour de la réforme des retraites qui va réduire drastiquement les pensions à venir ? Devons-nous laisser passer la réforme de l’assurance chômage, qui, toute honte bue de la part du gouvernement Macron, ne va que rajouter de la misère à la pauvreté ? La liste des injustices ne cesse de croître : liquidation de nos usines et de notre agriculture, de la sécurité sociale et d’un droit du travail si chèrement acquis par nos anciens. Aussi, avec le vote communiste, dès le 20 juin, il vous est proposé de contribuer à faire monter la résistance populaire dans notre pays et dans notre département.
Suzanne Barbaux, candidate Titulaire
Maman de deux enfants qui ont quitté la maison depuis quelques années, je suis âgée de 61 ans et jeune retraitée de la fonction publique territoriale, j‘ai dirigé un service d‘aide à domicile à destination des personnes âgées et, ou handicapées.
Je constate, dans la vie de tous les jours, l‘aggravation des besoins non satisfaits de l‘ensemble de la population et toutes les restrictions de libertés et de droits qu‘a entraîné la pandémie de la COVID 19. Par exemple, les services publics ne sont plus accessibles directement, tout se fait par internet au détriment des personnes qui ne maîtrisent pas ce moyen de communication ou ne sont pas raccordées. Il faut rester vigilant pour que cette pandémie, certes réelle, ne serve pas de prétexte pour porter atteinte à nos droits chèrement acquis par le passé.
Mon domaine d‘activité m‘a confronté aux difficultés rencontrées par les personnes handicapées pour obtenir l‘aide nécessaire pour leur assurer une vie quotidienne de qualité, un délai de réactivité de la MDPH, qui n’est pas toujours adapté aux besoins réels.
Le constat n‘est pas meilleur pour les personnes âgées en situation de dépendance. Au domicile le nombre d‘heures d‘assistance accordé est souvent insuffisant et le reste à charge est lourd à porter financièrement comme pour les personnes en EHPAD.
Je souhaiterais donc, au sein du conseil départemental, pouvoir agir en priorité dans ces domaines pour permettre à tous de bénéficier de l‘assistance nécessaire à leur confort de vie, quels que soient le besoin et les ressources.
Serge Casier, candidat suppléant
Je milite depuis 40 ans au sein du PCF et de mon syndicat. J’ai pour ligne directrice de ne jamais abandonner mes idées et toujours aller vers plus de justice sociale.
Je travaille au sein de la Communauté d‘Agglomération du Saint-Quentinois. Je vis au quotidien la casse pernicieuse du service public.
Je constate également à quel point les zones rurales et périphériques sont délaissées. Sans voiture, il est très difficile de vivre à la campagne.
Nos dirigeants actuels, comme leurs prédécesseurs, demandent aux travailleurs de faire des efforts, de se serrer la ceinture, de travailler plus sans pour autant mettre la main à la poche. Ces mêmes dirigeants vivent sans souffrir personnellement de cette politique d‘austérité. Au niveau départemental, le constat est le même.
Votez pour des hommes et des femmes de convictions, proches de vous, ça a du sens. Cessons d‘élire des politiciens professionnels qui ne voient que le profit de leur classe !
Gwendoline Antoine, candidate suppléante
J’ai 36 ans, je suis mère de deux enfants et je suis native de Saint-Quentin.
J’ai toujours voulu travailler dans le domaine du social. J’ai longtemps enchaîné les contrats précaires avant de devenir moniteur-éducateur. Je travaille actuellement avec des adultes en situation de handicap. Au regard de mon expérience personnelle et professionnelle, j’ai pleinement conscience de la nécessité de l’action envers les publics fragiles. Dans notre département, la population est confrontée à un contexte économique et social particulièrement dégradé et c’est une des raisons de mon engagement, pour qu’une politique à la hauteur des enjeux soit portée.
