Amendement n°7 : Le PCF doit rompre avec le PGE pro-européen et renouer ses relations avec les partis communistes du monde entier

Nos 11 amendements votés démocratiquement en congrès de section ayant tous, sauf un, été rejetés et non soumis au vote lors de la conférence départementale sous le prétexte « trop longs », nous les publions sur le site afin que l’ensemble des communistes de l’Aisne puisse en avoir connaissance.

 

Amendement n°7 : Le PCF doit rompre avec le PGE pro-européen et renouer ses relations avec les partis communistes du monde entier

 

-Insertion dans le texte : Page 16, ligne 49 ajout d’un paragraphe.

 

-Résumé de l’amendement : Mis à part quelques passages mettant en avant les progrès réalisés grâce au PGE, la base commune ne dit presque rien sur l’organisation pro-UE, anti-communiste à laquelle le PCF est attachée. Il est important de porter notre analyse du PGE et de mettre en avant le mot d’ordre de sortie du PCF du PGE comme l’ont fait nos camarades Belges récemment.

 

Il faut cesser de cautionner le PGE pro-européen et renouer avec les partis communistes en Europe et dans le Monde. L’adhésion du PCF au PGE s’est faite dans la précipitation et la confusion en 2001, avec l’avis de moins d’un quart des communistes français. Des partis communistes importants, comme le KKE (Grèce) et le PCP (Portugal) ont exclu d’y adhérer. Le Parti communiste allemand (DKP) vient de décider en Congrès de s’en retirer tout comme nos camarades du Parti Communiste de Belgique plus récemment encore.

 

Les communistes français doivent disposer de tous les éléments. Le PGE est un « parti européen », parrainé et financé par la Commission européenne. Il a inscrit dans ses statuts sa fidélité à l’intégration européenne et à ses mythes fondateurs. Au Portugal, en Grèce et ailleurs, il soutient structurellement des organisations ouvertement opposées aux partis communistes. Le caractère unanime des décisions du PGE font de lui un club de discussion élitiste et technocratique complètement déconnecté de la base militante. Le PCF paye plusieurs milliers d’euros par an de frais d’affiliation au PGE pour un retour sur l’investissement quasi nul.

 

Politiquement, son adhésion à la « construction » européenne est originelle. Elle s’est confirmée de façon flagrante et grave pour les progressistes européens. En Grèce, une de ses composantes, Syriza, est au pouvoir, relaie et applique les diktats antisociaux de l’UE et de la BCE.  Le PGE porte également des points de vue particulièrement anti-communistes concernant notamment les pays soviétiques alors que l’écroulement de ces derniers constitue la base de la mondialisation capitaliste et la destruction d’un rapport de force qui était favorable aux travailleurs d’Europe et du monde entier.

 

Nous considérons que le PGE est à la politique ce que la CES est au syndicalisme, c’est-à-dire des organisations créées et soumises à l’Union Européenne laquelle depuis sa fondation reste une organisation capitalistique qu’il est impossible de réformer de l’intérieur. « L’Europe sociale » qui serait le résultat de réformes progressistes est une illusion pour les travailleurs. Aussi, nous demandons que le 38ème Congrès (extraordinaire) du PCF remette en cause l’appartenance du PCF au PGE et organise une consultation des communistes sur cette question.

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