Une cinquantaine de résistants à la politique de Macron à Saint-Quentin!

PRISE DE PAROLE DU SAMEDI 15 JANVIER 2022

Ca y est, ils ont voté, mais ce n’est pas pour ça que notre opposition doit s’arrêter, bien au contraire.

Par peur de mourir du COVID, on meurt pour des industriels. La maladie, la mort, l’outil le plus terrible, mieux que la guerre pour mettre au pas tout un peuple

Mais non, nous sommes là aujourd’hui et demain et après-demain nous continuerons d’être la.

Macron a dit ASSIS, nous sommes DEBOUT. Etre debout, ce n’est pas foncer dans le tas, en s’opposant sans avoir rien d’autre à dire que NON.

Chacun, doit analyser la situation, notamment sur le plan social et économique, car la question finale est bien, quel est leur intérêt pour faire subir aux peuples toutes ces atteintes aux libertés ? Une seule réponse, c’est le FRIC, le CAPITALISME.

LE GOUVERNEMENT JOUE À L’APPRENTI SORCIER AVEC NOTRE SANTÉ . Quasiment 2 années après le début de la période COVID, il reste beaucoup d’incertitudes sur la situation sanitaire, sur le virus et son vaccin. Mais certains éléments ne font plus débat. 95% des personnes décédées ont plus de 60 ans (75% ont plus de 75 ans). Les comorbidités sont des facteurs aggravants. Le vaccin n’empêche pas les contaminations (les chiffres annoncés chaque jour en témoignent). 

Dans ces conditions, vacciner la population dans son ensemble est un non-sens. Alors que l’accent aurait dû être mis sur la protection des personnes sensibles face à un virus plus virulent que la normal, et alors que nous n’avons aucun recul sur les conséquences d’une vaccination de ce type, avec des doses importantes à intervalles très courts, la vaccination de l’ensemble de la population ne se justifie que par la volonté de faire perdurer le sentiment de peur, de soumettre le peuple à des injonctions absurdes et à abreuver d’argent public les groupes pharmaceutiques. 

Nous n’avons pas assez de recul sur les conséquences sur le système immunitaire d’un isolement par le port d’un masque de manière prolongée. Nous ne mesurons pas non plus l’impact du manque de soin pour les autres pathologies ou encore celui de la perturbation continue du fonctionnement des école qui représente un cadre structurant pour nos enfants.

Une fois écartée l’émotion suscitée par cette nouvelle situation, la balance bénéfice/risque des mesures que nous subissons depuis presque 2 années apparait nettement défavorable.  Le principe de précaution est bafoué. Les inquiétudes de la population sont légitimes et justifiées. 

UN CAMOUFLET POUR MIEUX CACHER LA CASSEDE L’HÔPITAL 

L’hôpital souffre, c’est une réalité. Mais la cause n’est pas le COVID, elle est bien plus profonde.

 Il reste 230.000 lits d’hôpital public environ en France aujourd’hui. Nous en avions environ320.000 au début des années 2000, soit une baisse de plus de 30% en vingt ans. Le secteur privé a été moins touché avec une baisse de 15% pour le «non lucratif» et aucune baisse pour le secteur privé lucratif.Au total, cela représente 20% de lits en moins en 20 ans, tous secteurs confondus. 100.000 postes ont été supprimés sur la même période. Dans l’Aisne, nous passons de 3.500 à 2.500 lits, soit une baisse de 29% (public et privé confondu). 

Le COVID en 2020 a représenté 2% de l’occupation des lits d’hôpitaux avec éventuellement des pics à 10% sur certaines périodes (nous restons bien loin des 20% supprimés). Qui sont alors les responsables de la saturation des hôpitaux en période hivernale ou exceptionnelle ? Les non vaccinés qui occuperaient 10.000 lits aujourd’hui ou ceux qui en ont supprimé 

Ces dernières années, qui sont les véritables criminels et responsables de décès par manque de soin de nombre de concitoyens ?  Il n’a pas fallu attendre le COVID pour voir nos hôpitaux saturés ! Il est révoltant de voir ceux qui sont responsables de la situation jouer aujourd’hui les scandalisés et les défenseurs de l’hôpital et de ses agents, d’autant que depuis mars 2020, la casse a continué et plus de 5000 lits ont de nouveau été supprimés. C’est l’histoire du pompier pyromane qui se répète. 

UN CAMOUFLET POUR MIEUX CACHER DES TRANSFERTS MASSIFS D’ARGENT PUBLIC ! Le gouvernement refuse de donner les moyens fi- nanciers à l’hôpital en personnels, équipements et matériels. Mais il distribue des milliards aux grandes entreprises capitalistes. Les bénéfices n’ont jamais été aussi importants qu’en 2021. Pour goinfrer d’argent public les entre- prises privées les banques centrales ont fait tourner à plein régime la planche à billets depuis 2 ans.

L’argent a été distribué à flot, mais pas aux travailleurs.Les bénéfices et les indices boursiers explosent, tout comme l’inflation. D’un côté, ceux qui se gavent, de l’autre, ceux qui vont payer la note par des factures encore plus salées de l’énergie, de l’alimentation, de l’ensemble des produits de consommation.  Dans le même temps, les entreprises du CAC40 ont déjà annoncé 60 000 suppressions d’emplois selon l’Observatoire des multinationales. 

Les mesures liberticides COVID remplissent plusieurs objectifs : détourner l’attention vers elles, légitimer ces transferts massifs d’argent public, museler et ficher la population tout en la divisant.  Aujourd’hui, nous alertons !  Sans rapport de force des travailleurs organisés, nos libertés fondamentales et nos derniers acquis sont en danger. Refusons de payer leur crise capitaliste par la privation de nos libertés et de nos droits ! Seule la lutte sauvera nos emplois, nos salaires, nos conditions de travail ! 

Ensemble, construisons les luttes sur nos revendications !  PRENONS L’ARGENT OÙ IL EST POUR RÉPONDRE AUX BESOINS DES TRAVAILLEURS !  Face à l’offensive de MACRON au service du capital, la rupture politique ne passera que par les luttes sur les revendications immédiates :

  • Retrait de toute obligation « vaccinale » contre le COVID 19
  • Retrait total du pass-sanitaire et du pass vaccinal
  • Respect du secret Médical
  • Réintégration immédiate de tous les soignants et salariés suspendus ou licenciés pour avoir refusé la vaccination
  • Une augmentation générale des salaires : le SMIC à 1700 euros net
  • Le retrait du projet de retraite par Pour la retraite à 60 ans, complète avec 37,5 annuités.
  • A l’hôpital et dans les EHPADs, embauche massive d’agents pour répondre aux besoins et une réouverture massive de lits d’hospitalisation. L’arrêt des projets de restructuration et de fermeture des hôpitaux.
  • Le rattrapage salarial d’au moins 400 euros pour tous et l’augmentation du point d’indice.

La collectivisation SANS CONTREPARTIE de tous les secteurs de santé (y compris les EHPAD).

La défense et l’amélioration de notre système de sécurité sociale solidaire pour qu’il soit universel, de la naissance à la mort, couvrant tous les risques et accidents de la vie. Financé par les cotisations sociales basées sur les richesses produites par NOTRE travail, qui nous sont pourtant volées par centaines de milliards chaque année par le grand Capital :« Chacun cotise selon ses moyens et en reçoit selon ses besoins !!» A. Croizat, ministre communiste qui créa la Sécurité sociale à La Libération avec la mobilisation des salariés. 

N’en restons pas là, continuons le combat ; 

SAMEDI  27 JANVIER à l’appel des syndicats ; dont la CGT, une grande journée nationale de grève et manifestations INTER-PRO aura lieu à Saint-Quentin, RENDEZ-VOUS SA 15H PLACE DU 8 OCTOBRE.

Leur point faible, là ou nous pouvons faire mal, le FRIC, NOTRE point fort LA GREVE. Tapons dans leur portemonnaie, partout où cela est possible partout en France et à Saint-Quentin, soyons-en grève et dans la rue. La question de la grève doit être au cœur de la lutte. Les manifs le samedi oui, mais cela sera toujours loin d’être suffisant. C’est l’économie du pays qu’il faut toucher.

Certains me disent la grève c’est compliqué, et bien OUI, faire GREVE c’est compliqué, oui nous perdons sur la paye. Mais en 36, les conditions de vie, les niveaux de salaires étaient autrement difficiles et pourtant des millions d’ouvriers en ont eu le courage et cela n’a pas été qu’une journée. La solidarité s’est organisée partout, car nous savons faire !

Ils ont tenu et nous avons GAGNE des avancées phénoménales pour des années et des années de vie meilleures, dont les CONGÉS PAYES etc. C’est grâce à ces luttes que nous les avons encore aujourd’hui ! Dans l’histoire, jamais aucune élection n’a changé et ne changera notre vie, à chaque fois, s’ils ont modifié la loi, si nous avons eu des acquis, c’était à la suite de luttes conséquentes.

Alors que tout s’effondre autour de nous, il nous faut réagir tous ensemble, partout avec de vraies REVENDICATIONS de rupture, sans aucun compromis, ni marchandage. Comme disait Krasucki, le poids des chaines ne se négocie pas !

J’ai entendu beaucoup autour de moi, la phrase : Ils nous prennent pour des cons ! Et bien à nous de montrer notre intelligence collective et notre capacité à nous unir, pas juste pour dire non, portons de grandes revendications fortes et claires 

REPARTONS DE CETTE MANIFESTATION, remplis de courage et de hargne, pour préparer la suite, dans nos boites, nos quartiers, partout où il est possible, organisons la riposte. Il n’y a pas de petites luttes, et chacune d’entre elle est un pas vers la convergence. Nous tous, ici, conscients, combattants, je vous lance cet appel ORGANISEZ-VOUS ! Et pour ceux qui le veulent, rejoigniez-nous!

Merci CAMARADE, oui je vous dis camarade ! La résistance à la dictature «sanitaire» est indissociable de la résistance sociale et politique contre la nouvelle étape de la politique du grand capital mondial qui va frapper de plein fouet les travailleurs et le peuple, beaucoup plus durement encore en 2022

A très vite, le 27 OCTOBRE à 15H00 . ici même à l’appel des syndicats!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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