Saint-Quentin, le 14 juillet 2021
Macron, en pleine période estivale, à la veille du 14 juillet, vient d’annoncer une série de mesures de répression contre les libertés fondamentales et une série de mesures antisociales et anti-économiques.
Notre rassemblement est une réaction à chaud contre ce nouveau coup de force et cette politique. D’autres suivront.
Merci à tous d’être là. Beaucoup s’excusent de leur absence dont Olivier Tournay et Aurélien Jan, conseillers municipaux et Alice Gorlier.
Il faut mettre un point d’arrêt à la surenchère liberticide dont Macron est le porte-parole en France. Nous refusons l’exploitation de la peur, l’intimidation à tous les niveaux, le chantage, les mesures dignes d’une dictature. Peu nous importe que les politiciens, les institutionnels, les élus locaux et la plupart des médias à la botte du pouvoir s’alignent par opportunisme aux ordres. Nous résistons.
Il s’agit de défendre nos libertés fondamentales, entravées depuis 18 mois : le droit de respirer, le droit d’aller à l’école sans pression, le droit de vieillir sereinement, et non de mourir dans l’isolement et l’indignité au profit de multinationales sans honte, le droit de se déplacer, le droit d’aller au café…
Nous sommes rassemblés à la suite des annonces de Macron de ce lundi 12 juillet. Selon les uns et les autres, au fil des minutes, notre sang s’est glacé ou a bouilli !
Nous appelons le peuple de France, en ce qui nous concerne les Saint-Quentinois en particulier, à s’élever contre toute cette politique de répression, de reculs sociaux, d’abandons démocratiques.
Les régimes aux commandes, dans l’UE, en France, en Allemagne, en Italie savent qui ils servent avec cette politique : le profit capitaliste contre les acquis sociaux et les libertés élémentaires que nos peuples ont gagnés. Nous sommes le 14 juillet !
Nous sommes donc ici pour dire STOP, pour dire NON. C’est une réaction dans l’immédiat. Il faut se faire entendre : après les attestations aberrantes, la tentative d’application « stop-covid », le « pass-sanitaire » est un préalable au flicage généralisé de la population, à la fin des droits de réunions, de manifestation, de contestation de quelque dictature que ce soit, notamment celle des multinationales, relayés par les politiciens et leurs pseudo « experts » gavés de notre argent. Préparons la rentrée sociale et défendons nos libertés : c’est indissociable.
Nous ne laisserons jamais les Macron, Véran, Castex, Bachelot, Hollande ou Sarkozy nous accuser de ne pas défendre l’accès aux soins. Nous combattons la politique de fermeture de lits, d’hôpitaux, de services qu’ils ont honteusement poursuivie ces derniers mois, en se moquant littéralement du peuple. Des dizaines de milliards pleuvent pour les grands groupes, l’austérité et la privatisation sévissent dans les hôpitaux, dans la médecine de ville, dans les centres de santé. 150 000 cancers non dépistés, des centaines de milliers d’opérations importantes reculées ou annulées, une assurance maladie plombée, des patients de plus en plus pauvres qui renoncent à des soins et les vieux qu’on laisse mourir prématurément. Des dizaines milliards pour des vaccins que l’on veut nous imposer par la force mais dont on reconnaît qu’ils ne servent à rien, au mieux à limiter les effets, mais sans effet sur la contagiosité, mais avec des effets secondaires à 5 ans impossibles à mesurer. Et ils veulent piquer nos enfants de force !
Les objectifs politiques, antisociaux et anti-économiques, antidémocratiques, n’ont rien à voir avec notre santé !
Nous appelons, depuis Saint-Quentin, ce 14 juillet, comme bien d’autres en France, à s’organiser, pacifiquement mais bruyamment, en interpellant les élus, tous les acteurs institutionnels, patrons, haut-fonctionnaires, dirigeants d’association, à mobiliser le peuple travailleur et les citoyens épris de liberté. Les farces électorales consensuelles sont loin des urgences du peuple. Dans ce combat, il n’y a évidemment aucune discrimination entre vaccinés et non-vaccinés !
Dans l’immédiat, nous appelons
- au retrait de toute obligation « vaccinale ».
- au rejet total du « pass-sanitaire ».
- au retrait de l’obligation du port du masque sauf dans certains lieux sensibles.
- à la liberté pour tous, notamment pour les anciens, de rencontrer leur famille et qui ils veulent.
- à la liberté de circulation, de réunion, de manifestation.
- à la fin de toutes les lois d’exception, d’urgence, des couvre-feux et de confinement.
- pour nous, sans doute pour vous, cela va avec toutes nos batailles sociales pour les retraites, les services publics, pour la défense de l’économie qui répond aux besoins.
Aujourd’hui, camarades, amis, combattants, ce n’est que le début, nous sommes en RESISTANCE !
Pour le Parti Communiste Français
Corinne BECOURT, secrétaire de la section de Saint-Quentin (Aisne) du PCF
