Nos positions sur la santé dans le cadre de l’élection législative partielle de la deuxième circonscription de l’Aisne.
Pour la défense de la sécurité sociale et de l’hôpital public
À La population de l’Aisne, première victime de la casse de la Sécurité sociale et du système de santé français
La population de l’Aisne, une des premières victimes des politiques de casse de la Sécurité sociale et du système de santé français.
Notre département est un des moins bien doté en médecins et professionnels de santé de France.
Il souffre déjà d’un manque de lits d’hospitalisation : 4,2 lits de médecine, chirurgie, obstétrique pour 1000 habitants, 2,3 lits de psychiatrie adulte pour 1000 habitants, 1,4 lits de pédiatrie pour 1000 enfants. Pourtant, l’Agence Régionale de Santé (ARS) programme toujours de nouvelles coupes dans l’offre de soins dangereuses pour la population…
Le mécontentement est grand dans les Hôpitaux publics : toujours plus de suppressions de services, toujours moins de postes, toujours plus d’activité dans les Hôpitaux. La course à la rentabilité épuise les agents, pressés comme des citrons. Leurs traitements sont bloqués depuis 7 ans, la précarité se généralise. Il faut 15 ans de bons et loyaux services aux agents de catégorie C pour gagner à peine 50 euros brut de plus qu’en début de carrière, soit 1300 euros ! Pendant qu’ils triment à l’Hôpital pour rendre le meilleur service à la population, d’autres galèrent à Pôle Emploi, faute de postes.
La santé est devenue un luxe pour les Saint Quentinois. L’égalité d’accès aux soins pour tous et dans tous les territoires est aujourd’hui gravement menacée par la multiplication des fermetures et de services hospitaliers.
Nous sommes face à une pénurie croissante de généralistes et de spécialistes. Les zones rurales sont les plus touchées mais les villes ne sont pas épargnées. Combien d’entre nous renoncent à se soigner, faute de mutuelle complémentaire, depuis les déremboursements massifs de la Sécurité sociale ?
Mieux vaut, en France, être riche et bien portant !!! Un fait récent illustre dramatiquement cette réalité : l’exemple de ce salarié axonais de 44 ans a qui une Clinique privée de Reims refuse son traitement contre le cancer du foie, « Trop cher » !
La logique capitaliste gangrène la santé ! Et voilà les conséquences de 30 ans de politique de casse de la sécurité sociale : l’INSEE vient de dévoiler des chiffres alarmants : pour la première fois en France depuis 1969, l’espérance de vie à la naissance baisse de 3,6 mois pour les garçons, 4,8 mois pour les filles ! Ceux qui font le choix de poursuivre cette politique sont des criminels !
Nos axes de bataille pour la santé, à l’Assemblée comme dans les luttes :
. Il faut défendre et reconstruire un service public de santé et de proximité.
. Garantir l’accès de tous et toutes à la SANTE est un impératif d’intérêt général.
. Il faut sortir la SANTE des logiques de profits et de rentabilité.
. Il faut abroger la loi HPST dite « loi Bachelot ».
. Il faut supprimer les ARS,
la T2A qui n’est qu’une « marchandisation » du patient,
les ordres professionnels, les honoraires libres, la privatisation de l’Hôpital public.
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