Bilan local-national : en faveur des plus riches

10 ans ministre à Paris derrière Raffarin, Villepin, Fillon et Sarkozy…

Xavier Bertrand n’est vraiment pas l’homme du changement !

La maladie de Pierre André a contraint Xavier Bertrand à devenir maire de Saint-Quentin en octobre 2010. L’élu local a laissé la place à un apparatchik national de l’UMP, ex-vizir de Sarkozy qui se voit déjà Calife en 2017…

A bientôt 50 ans, M. Bertrand a déjà un lourd passif politique. Les Saint-Quentinois, comme tous en France, en subissent chaque jour durement les conséquences.

En 10 ans, il a été ministre sous Raffarin, Villepin, Fillon, Chirac et Sarkozy : rien que cela ! En 10 ans, il n’a interrompu sa carrière ministérielle que pour présider l’UMP. Autant dire qu’il est pleinement comptable du bilan de leur politique antipopulaire à la solde du grand patronat et de l’Union européenne.

Ministre de la santé, puis du travail (du chômage), il y a apporté sa contribution personnelle : elle est profondément antisociale.

Issu du monde de l’assurance privée, il s’est particulièrement appliqué à démanteler le système solidaire d’assurance maladie, la Sécurité sociale. Il a défendu entre autres l’instauration des « franchises médicales », ces prélèvements non remboursés sur les soins et les médicaments. Les plus âgés d’entre nous sont particulièrement frappés. Dans le scandale du Mediator, on a découvert que, ministre, il avait maintenu, malgré des alertes, la commercialisation du médicament dangereux des laboratoires du milliardaire Servier.

Ministre du travail, il s’est impliqué au 1er rang dans la casse de la retraite à 60 ans, dans la précarisation des contrats de travail, dans les aides aux entreprises qui licencient. Il a affaibli les moyens de Pôle emploi. Entre fin 2010 et 2012, temps de son dernier passage au ministère, le chômage a bondi de 9 à 10% en France, de 13,2 à 15% dans l’Aisne. Xavier Bertrand y a gagné une solide pratique de la langue de bois pour déguiser la réalité de sa politique.

En 2012, Hollande est élu. Communistes saint-quentinois, nous ne nous sommes pas fait d’illusions sur le « changement » et nous n’en avons pas propagé. Nous combattons fermement aujourd’hui comme hier la politique de casse sociale poursuivie par le successeur de Xavier Bertrand, Michel Sapin. Nous dénonçons et combattons les hausses de TVA (la TVA « sociale » dont rêvaient Sarkozy et Bertrand), la remise en cause des allocations familiales, destinées à nourrir les profits des patrons qui délocalisent. Ce n’est pas une politique de gauche !

Mais comment de son côté, Xavier Bertrand pourrait-il prétendre s’opposer à la poursuite de la politique qu’il a défendue ? Il est bien mal à l’aise. Il attaque les personnes. Il fait de la surenchère réclamant par exemple la retraite à 65 ans. Ça promet !

A Saint-Quentin, il détourne l’attention en faisant venir Miss France, le Tour de France, en changeant le sable des plages d’été.

Communistes, nous luttons et nous lutterons après les élections pour que la municipalité résiste à la casse sociale nationale d’où qu’elle vienne. Refuser les fermetures d’école, défendre les moyens de l’hôpital, créer des centres de santé conventionnés, améliorer l’habitat et le chauffage, arrêter les aides aux entreprises qui licencient. Localement on peut résister avec les gens, les salariés, les chômeurs, les retraités, les jeunes. Face à la politique nationale des Xavier Bertrand et à son application locale, faites le choix de la résistance, d’exprimer votre colère, de l’organiser, de lutter !

Corinne Bécourt

Lien Permanent pour cet article : https://pcfsaintquentin.fr/bilan-local-national-en-faveur-des-plus-riches/

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.