La marchandisation complète du marché de l’électricité est une des grandes affaires du quinquennat, pilotée directement par l’Elysée. Le chiffre d’affaires d’EDF, plus de 70 milliards d’euros, est déjà équivalent au budget de tous les hôpitaux publics de France.Pour atteindre ces niveaux de prélèvement sur ce produit essentiel à tous, il leur faut, en France, achever de détruire le service public national construit après 1945.
Macron organise ainsi la scission d’EDF en deux entités : l’une, qui resterait pilotée par l’Etat, prendrait en charge principalement les coûts de la gestion du nucléaire ; l’autre, rapidement privatisée, recevrait les énormes subventions publiques délivrées pour le « renouvelable » et surtout, deviendrait un acteur privé, comme les autres, de la commercialisation au prix fort de l’électricité, produite à bas coût par l’investissement nucléaire ou les barrages.
Les fortes augmentations successives, décidées en réalité par le gouvernement – 6% au 1er mai 2019, 2% au 1er août, 3 ou 4% au 1er janvier 2020 – ne sont qu’une préfiguration. Elles pèsent déjà plus de 180 euros par an en moyenne sur le budget des foyers de travailleurs. Avec 37% de taxes sur la facture ! Mais en Allemagne, les tarifs de l’électricité sont de 70% plus élevés.
Pour atteindre ces niveaux de prélèvement sur ce produit essentiel à tous, il leur faut, en France, achever de détruire le service public national construit après 1945.
Macron organise ainsi la scission d’EDF en deux entités : l’une, qui resterait pilotée par l’Etat, prendrait en charge principalement les coûts de la gestion du nucléaire ; l’autre, rapidement privatisée, recevrait les énormes subventions publiques délivrées pour le « renouvelable » et surtout, deviendrait un acteur privé, comme les autres, de la commercialisation au prix fort de l’électricité, produite à bas coût par l’investissement nucléaire ou les barrages.
Ce projet a pour nom de code « Hercule ». Les agents d’EDF et leurs syndicats s’y opposent avec détermination. Hercule devait passer en force d’ici la fin 2019. Le pouvoir, avec l’UE, a reporté le plan de plusieurs mois. On comprend bien pourquoi dans le climat de colère populaire et de convergence des luttes en cette fin d’année. La flambée de l’électricité et des taxes fait directement écho à celle des carburants en 2018. Les schémas de destruction de la SNCF, de la RATP, d’EDF , prévus par l’UE du capital, sont quasiment identiques. L’attaque contre les retraites frappe tous les salariés et notamment ceux relevant des « régimes spéciaux » de ces services publics.
C’est pour cela que, sans attendre, nous relançons et mettons en avant, dans les revendications principales qui portent l’alternative politique, le rejet du projet « Hercule », le refus immédiat des augmentations de l’électricité, le rejet de l’application en France des directives européennes de mise en concurrence, de pillage des services publics et des monopoles publics nationaux.
Notre pétition – version papier ou en ligne – sera mise à la disposition des organisations syndicales d’EDF, via nos correspondants de la CGT, pour alimenter leur bataille. Tract initial plus complet ci-contre en lien.
Ce projet a pour nom de code « Hercule ». Les agents d’EDF et leurs syndicats s’y opposent avec détermination. Hercule devait passer en force d’ici la fin 2019. Le pouvoir, avec l’UE, a reporté le plan de plusieurs mois. On comprend bien pourquoi dans le climat de colère populaire et de convergence des luttes en cette fin d’année. La flambée de l’électricité et des taxes fait directement écho à celle des carburants en 2018. Les schémas de destruction de la SNCF, de la RATP, d’EDF , prévus par l’UE du capital, sont quasiment identiques. L’attaque contre les retraites frappe tous les salariés et notamment ceux relevant des « régimes spéciaux » de ces services publics.
C’est pour cela que, sans attendre, nous relançons et mettons en avant, dans les revendications principales qui portent l’alternative politique, le rejet du projet « Hercule », le refus immédiat des augmentations de l’électricité, le rejet de l’application en France des directives européennes de mise en concurrence, de pillage des services publics et des monopoles publics nationaux.
Les fortes augmentations successives, décidées en réalité par le gouvernement – 6% au 1er mai 2019, 2% au 1er août, 3 ou 4% au 1er janvier 2020 – ne sont qu’une préfiguration. Elles pèsent déjà plus de 180 euros par an en moyenne sur le budget des foyers de travailleurs. Avec 37% de taxes sur la facture ! Mais en Allemagne, les tarifs de l’électricité sont de 70% plus élevés.
Notre pétition – version papier ou en ligne – sera mise à la disposition des organisations syndicales d’EDF, via nos correspondants de la CGT, pour alimenter leur bataille. Tract initial plus complet ci-contre en lien.
SIGNEZ en faisant un clic sur : https://edf-stop-scission-privatisation.fr/
Contre la scission et la privatisation d’EDF, nous exigeons :
- L’annulation des augmentations des tarifs de l’électricité du 1er mai et du 1er août 2019, l’abandon de l’augmentation du 1er janvier 2020
- Le maintien des tarifs nationaux régulés
- L’abandon immédiat du projet « Hercule » de démantèlement d’EDF
- La renationalisation à 100% d’EDF et de ses filiales, le retour au statut d’établissement public
- Le rejet de l’application des directives européennes de mise en concurrence de l’électricité et le rétablissement du monopole public du transport et de la distribution d’électricité.
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