Militants, adhérents ou sympathisants, nous étions une quarantaine à échanger sur la nécessité de rassembler les communistes qui refusent de laisser brader le Parti communiste français et ses positions de classe.
Le constat était unanime hier dans la salle de réunion de la Section de Saint Quentin : la direction du PCF suit une stratégie de liquidation qui empêche la construction et le développement d’une organisation des travailleurs et qui pénalise ainsi lourdement leurs luttes contre le système capitaliste.
Navigant entre les accords politiciens électoralistes pour conserver des sièges à but alimentaire et des postures de rassemblement avec des groupuscules ne représentant qu’eux-mêmes, le secrétariat national s’éloigne de plus en plus des préoccupations réelles des travailleurs.
Les annonces de Pierre Laurent sur une possible réorientation de l’Union européenne, son soutien aveugle au gouvernement grec de Syriza ou ses théories sur la relance économique par l’investissement, entre autre, vont à l’encontre des positions historiques du PCF et de tout ce qu’ont pu défendre les travailleurs sous la bannière internationaliste du Parti communiste.
Un camarade s’interrogeait sur l’effet sinistrose induit par la situation actuelle. La dynamique de la Section, ses adhésions, la qualité des débats, l’enthousiasme des camarades présents à cette soirée et les différents témoignages prouvèrent que le PCF peut être bien vivant quand il joue son rôle.
Dans de nombreux endroits en France, les bases critiquent les choix stratégiques nationaux qui handicapent le travail de terrain et la mobilisation des militants et des travailleurs. La force des choses a conduit ces communistes à continuer d’agir sur des positions de classe allant à l’encontre des déclarations et de l’orientation de nos dirigeants. Les luttes et les différentes manifestations favorisant les rencontres, les contacts se créent naturellement au fil du temps.
Un PCF canal historique se constitue. Non sous forme de tendance, il s’agit plutôt d’un regroupement qui s’opère peu à peu entre sections, fédérations et militants plus isolés qui refusent de voir brader leur organisation et ses positions de lutte, et bien pour renforcer le Parti communiste français et continuer de le faire vivre. La nécessité d’une organisation de classe pour les travailleurs dépasse visiblement la volonté de liquidation de quelques dirigeants opportunistes.
Vive le PCF !
2 Commentaires
OK bien vue dans votre démarche .Chemin indispensable pour reconquérir notre place de parti révolutionnaire,
Et donc notre peuple a un besoin urgent.il me semble que les choses sont entrain de grandir dans ce sens.
Soyons conscient que le chemin sera long du fait que la direction nationale ne veut pas de cette démarche.
Mais de mont
point de vue il -y-a de l’espoir.
Fraternelles salutations d’un vieux communiste du bassin d’Arcachon.
Jacques charrazac.
Fraternellement.