Pour le retour de Mme G. en CE2-CM1
Depuis la rentrée 2014, Mme G. enseignait dans la classe de CE2-CM1 à l’école Theillier Desjardins. Appréciée des enfants, de ses collègues et des parents d’élèves, Mme G. s’est beaucoup investie dans la classe et dans l’école où elle a monté des projets pédagogiques et éducatifs, comme une classe de découverte prévue en avril 2015 à laquelle elle ne pourrait même plus participer. Pour nos enfants, pour l’école et pour Mme Guyot, nous demandons sa réintégration sur ce poste.
En effet, suite à un problème de remplacement et en raison d’un manque de personnel, Mme Cara, Inspectrice de l’Éducation nationale sur la circonscription de Saint Quentin centre, fera appel à des vacataires pour combler les manques. L’administration déplacerait donc Mme Guyot de la classe des CE2-CM1 de l’école Theillier Desjardins à un autre poste.
Nous dénonçons :
– le manque de professeur des écoles dû notamment aux suppressions de postes dans la fonction publique
– le recours forcé à du personnel non formé dont les qualifications restent aléatoires
– la gestion purement administrative des personnels et des écoles contre l’intérêt de tous
Mme G. est le symbole de la dégradation de l’école publique, aussi bien dans son rôle de service public que dans ses conditions de travail des personnels. Le recours à des contractuels, emplois non statutaires, est une atteinte grave à l’école de la République et au statut de la fonction publique, une porte ouverte à la privatisation de l’école.
Nos enfants sont une priorité pour l’avenir du pays.
Parents, enseignants, habitants du quartier, nous refusons de faire les frais, une fois de plus, des choix politiques de quelques dirigeants bien éloignés de nos préoccupations quotidiennes.
1 Commentaire
pour l’argent la rentabilité, pour l’ Europe, ils négligent l’éducation des enfants, ils oublient et délaissent la jeunesse, pour en arriver à la situation actuelle, désastreuse, nous revenons au temps de Zola, l’éducation sera réservée à une classe de français; l’horreur en perspective.
Messieurs, les élus ouvraient les yeux, un jour vous aurez j’espère le cul dans le caniveau