RÉSISTER ET RIPOSTER le sens de nos candidatures !

La colère devant les injustices, la liquidation de nos usines et de notre agriculture, de la sécurité sociale et d’un droit du travail si chèrement acquis par nos anciens : voilà ce que les 12 candidats communistes aux élections départementales des 20 et 27 juin veulent porter dans les trois cantons du Saint-Quentinois. Plus fort encore qu’avant !

En profitant du Covid, avec une propagande écrasante, Macron, suivant Hollande et Sarkozy, suivant Biden et Merkel, entreprend une guerre sans précédent contre les droits des travailleurs et du peuple. En complicité avec les politiciens, notamment ceux du RN, ils tentent gravement de nous diviser, de nous « séparer », suivant nos âges, nos professions, nos « communautés supposées ».

Nos « Voix de la colère » opposent à ces gens-là la fraternité entre collègues, voisins, travailleurs, retraités, jeunes, handicapés ou valides!

Le comble, c’est qu’en temps de Covid, ces gouvernants détruisent encore davantage l’hôpital public, les centres de santé, la médecine de proximité, tout en distribuant des dizaines de milliards d’euros aux multinationales pharmaceutiques.

Contre cela, les « Voix de la colère », les communistes de Saint-Quentin, se battent avec détermination pour le service public de santé et l’assurance maladie.

Dans les Hauts-de-France, dans l’Aisne et à Saint-Quentin, des politiciens complices et ambitieux, à nos dépens, appliquent docilement, avec zèle, cette politique accélérée de casse sociale et démocratique.

• Nos droits fondamentaux, de se réunir en famille, de se déplacer, de respirer, sont remis en cause, sans aucune validation autre que d’établir un régime supplémentaire d’oppression du peuple. 
• Nos enfants ont subi deux années scolaires démolies.
• Beaucoup de nos proches, dans l’isolement notamment, sont gravement atteints par le « confinement ».
• Nos anciens, dans les EHPAD et dans les résidences seniors, ont été scandaleusement isolés de leurs proches, privés de leurs droits par des groupes privés gavés d’aides publiques. Nous exigeons leur nationalisation.

Le pouvoir a repoussé les élections départementales deux fois, pour les placer juste avant les vacances d’été et les nouvelles lois anti-économiques de Macron.

Des élections pour du beurre ? Sauf si nous nous faisons entendre !

Juste avant l’étape suivante de l’attaque antisociale : faillites par milliers, chômeurs par millions, prélèvements et taxes nouvelles sur tout le peu que nous avons, augmentation des prix des produits de première nécessité etc.

Pas d’illusions de notre côté, mais nécessité de s’exprimer et de réagir face à la finance, aux plus riches et à leurs serviteurs ! C’est pourquoi, nous nous présentons, communistes saint-quentinois, hors de tout arrangement politicien, à ces élections, comme nous l’avons toujours fait.

Ensemble, nous devons nous mobiliser sur des sujets nationaux, notamment contre le projet de démantèlement et de privatisation d’EDF, visant à un doublement des tarifs, au nom de la concurrence voulue par l’Ue ou du « réchauffement climatique », ou encore contre les réformes de APL, les hausses de loyer, et l’explosion programmée de la taxe foncière relayée par les opportunistes en place à la région, au département et à la ville. Nous pouvons mettre en échec les plans des privatiseurs des chemins de fer destinés à livrer au profit privé nos lignes régionales.

Nous pouvons défendre La Poste contre la liquidation pure et simple de sa raison d’être. Plus ces gens-là déversent d’aides publiques aux grands patrons, plus ces capitalistes délocalisent !

Nous nous battons pour la réponse aux besoins locaux et nationaux, qu’il s’agisse de la chimie, des cosmétiques, des motocyclettes, de l’agriculture et notamment de la filière sucrière que ces gens-là veulent détruire au nom de l’Europe.La soumission à l’UE du capital est le point commun partagé entre tous ces politiciens, bleus, roses, verts ou noirs.

Entreprise par entreprise, quartier par quartier, village par village, défendons-nous ! Résistons !

C’est à quoi le vote communiste, pour les « Voix de la colère », doit contribuer les 20 et 27 juin 2021.

Nous sommes, actifs ou retraités, des ouvriers, employés, agents du secteur social, enseignants, cadres: nous n’avons rien à voir avec la caste qui vous méprise, qui nous méprise.

Pas d’illusions ! Mais une conviction : il faut s’exprimer, se défendre et s’organiser ! C’est vital.

C’est la conviction la plus profonde des communistes qui vous appellent, non seulement à voter, mais à vous organiser.

Fraternellement

Corinne et Gauthier

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