Cette déclaration a été rédigée par la Section PCF de Saint-Quentin, en date du mercredi 2 juillet 2025.
A ce jour, 30 cas de contamination à la bactérie e-coli ont été enregistrés en quelques semaines dans notre agglomération. Elles ont entraîné des hospitalisations graves et le décès tragique d’une jeune fille de 12 ans.
Nous partageons le deuil de la famille et lui avons présenté nos condoléances. Nous partageons l’inquiétude de la population. Nous constatons que régionalement et nationalement les moyens ont été mis pour découvrir l’origine de cette infection collective et attendons comme chacun les résultats de l’enquête.
Dans nos activités et notamment notre « Fête des Libertés » des 5 et 6 juillet, le respect de toutes les mesures sanitaires, de traçabilité et de conservation, puis de cuisson des viandes, est et sera rigoureusement observé et contrôlé.
Cette question extrêmement pénible ne devrait pas faire l’objet de discussions, encore moins de récupération politiques. De par son écho national, elle l’est et risque de l’être encore davantage d’une façon ou d’une autre.
Le PCF Saint-Quentin tient, dans ces circonstances, à souligner trois choses.
Premièrement, nous faisons remarquer qu’aucune force politique représentative ne condamne les abattages rituels des bêtes à viande pour des questions religieuses ou communautaires. Le RN, pour ne pas le citer, depuis notamment l’affichage de son soutien inconditionnel au régime criminel de masse au pouvoir en Israël, les défend. Pour notre part, nous demandons le contrôle, et les moyens publics qu’il exige, des conditions d’hygiène dans tous les abattoirs quelles que soient les spécificités demandées par chaque mode d’abattage.
Deuxièmement, nous refusons que la situation saint-quentinoise soit utilisée par les démolisseurs des filières d’élevage en France. Chacun est libre de choisir ses sources de protéines. Mais nous rappelons notre opposition à l’entreprise de multinationales pour promouvoir des soi-disant « viandes » de synthèse, aux politiques de l’Union européenne privilégiant l’importation de poulets drogués d’Ukraine, de bovins d’Amérique Latine ou d’ovins de Nouvelle-Zélande mais pénalisant l’élevage national au plus près des consommateurs.
Troisièmement et dernièrement, nous saluons la prise en charge des malades par l’hôpital de Saint-Quentin et l’ensemble de ses personnels. Ce cas ne peut que renforcer la détermination à lutter contre le démantèlement de notre système de santé et de l’hôpital public. La ministre, Mme Vautrin, vient d’annoncer son aggravation à hauteur de 1,7 milliard d’euros de sacrifices pour les transférer aux marchands d’armes et à la finance mondiale. C’est révoltant.
Encore une fois, tout notre soutien aux familles frappées. Toute notre vigilance à chacun d’entre nous, sur tous ces plans.