Nous comprenons et partageons la colère de la population. Les politiques désastreuses menées depuis des dizaines d’années conduisent à toujours plus d’inégalités, à des services publics dégradés (santé, éducation, etc.), à des reculs historiques de nos droits (retraites, droits du travail, etc.), à une précarité de l’emploi et à un taux de chômage inacceptable (dont les chiffres ne correspondent en rien avec la réalité) et à un fort sentiment d’injustice. Ces politiques, toujours au service des puissants qui n’ont cessé de voir leurs richesses augmenter, portent la responsabilité de la situation dans laquelle nous nous trouvons.
Les partis ayant collaboré avec le Capital, ayant mis en place les réformes tout en expliquant continuellement au peuple pourquoi et comment il devait se priver et accepter la dégradation de ses conditions de vie, ces formations politiques récoltent aujourd’hui les fruits de ce qu’elles ont semé en étant en grande majorité désavoués et ne devant leur salut qu’à un rejet de l’extrême droite par une partie de la population. L’effacement des revendications de rupture sous prétexte de rassemblement, par opportunisme ou par soumission idéologique par les partis dits « de gauche » conduit à leur lente disparition, à leur inefficacité et même à en faire des repoussoirs pour les travailleurs.
Bien entendu, nous regrettons que cette colère se soit exprimée en partie par un vote pour l’extrême droite. Tout en comprenant cette envie de balayer les représentants actuels du pouvoir, nous ne pouvons que mettre en garde contre l’imposture RN jouant parfaitement le rôle que lui a attribué le système, à la fois de perspective stérile, à la fois de division et à la fois de voie de secours pour le Capital. La substitution des partis traditionnels par l’extrême droite ne mènera qu’à la continuité et à l’aggravation de la situation. L’illusion du changement risque de vite laisser place à la déception. La substitution d’une équipe par une autre, toujours aux ordres de la haute finance et qui plus est aux racines imprégnées par la division des travailleurs et de l’ensemble du peuple, n’augure rien de bon.
Dans ce contexte très particulier, nos candidatures communistes sur la deuxième circonscription de l’Aisne maintiennent le nombre de voix de 2022. Nous remercions les 500 électeurs qui nous ont accordé leur confiance. Nous savons pouvoir compter sur nos électeurs, sympathisants et militants pour faire le choix le plus juste et le plus efficace ce dimanche 7 juillet, avec toujours comme objectif de viser la construction d’une résistance de terrain au quotidien, partout où elle pourra s’exprimer.
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