Communistes, notre tract pour appeler à participer massivement à la manifestation syndicale, organisée par la CGT le 1er mai à 10h00 devant la Bourse du travail à Saint-Quentin 02

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TRACT PCF SAINT QUENTIN 1er MAI 2017

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Communistes, nous appelons à participer massivement à la manifestation syndicale, organisée par la CGT, le 1er mai, à 11h00 devant la Bourse du travail à Saint-Quentin

La bataille contre l’extrême droite sera indissociable de la bataille contre la politique de Macron. Elle passera par l’élévation de la lutte des classes qui devrait être, aujourd’hui comme toujours, la raison d’être de notre parti.

Le 1er mai, pas question de défiler tout en appelant à voter Macron ! Préparons un 1er mai d’ampleur afin d’élever le rapport de force et de préparer les travailleurs à la riposte dès les premières attaques de Macron !

Communistes, nous serons présents le 1er mai avec nos propositions de rupture et de luttes nationales :
– Pour la défense de la Sécurité sociale, le rétablissement de son financement solidaire, la suppression des exonérations de cotisations sociales patronales pour le retour aux 37,5 annuités pour la retraite.
– Contre l’augmentation des tarifs du gaz, de l’électricité, de l’ensemble des services publics, pour le retour aux monopoles nationalisés des grands services publics.
– Pour un programme vaste de nationalisations, de l’automobile, de la sidérurgie, de l’énergie, du secteur bancaire, de la grande distribution,
– Pour la rupture avec l’Union européenne et l’euro.
– Contre les interventions militaires françaises dans le monde

Pour être plus forts, pour vous défendre, pour vous battre pour une autre société, organisez votre colère! Adhérez au PCF !

le tract

Déjouons le dangereux piège tendu pour l’avenir avec la présidentielle :

 Intensifions la résistance sociale et les luttes !

Dès le 1er mai : Manifestation, à l’appel des syndicats de lutte,

10h30, place de G.Babeuf, devant la Bourse du Travail à Saint-Quentin

Avec l’élection présidentielle, aggravée par le quinquennat, le système dispose d’un formidable outil pour contourner la volonté populaire. En 2010, plus de 70% des travailleurs s’opposaient à la casse de la retraite à 60 ans par Sarkozy. En 2016, la même proportion a rejeté la casse du code du travail par Hollande (loi El-Khomri).

En 2017, il réussit à mettre leur continuateur, un commis direct du grand capital, Macron,  est en ballotage favorable, dans un duo avec la candidate du pire, Le Pen.

En quelques mois de manipulations politiciennes, de coups bas et de sondages, le système a sacrifié l’un de ses serviteurs, Fillon. Il a braqué ses projecteurs sur ses petites affaires peu reluisantes pour mieux masquer les dizaines de milliards d’euros qu’il a prélevés et veut prélever sur les travailleurs. Depuis des années, il dope le FN, qui sert de diversion, de repoussoir, de validation de la politique au service de l’argent.

Le niveau extrêmement inquiétant atteint par l’extrême-droite le 23 avril laisse craindre qu’elle puisse servir même de recours au capitalisme, comme l’histoire nous l’a enseigné.  Au 2nd tour, le piège de la présidentielle se précise.

Au 1er tour, nous (PCF St-Quentin) n’avons pas donné de consigne de vote, en l’absence de candidat communiste. Les voix se sont réparties « à gauche », notamment sur Mélenchon, souvent sans illusion. Nous exprimons clairement notre désapprobation des conceptions de Mélenchon – culte de la personnalité, dédain des partis, populisme -, notre désaccord avec sa conception dirigiste d’un capitalisme d’Etat, avec de faibles revendications immédiates et une négation de la lutte des classes dans son programme, notre inquiétude devant la perspective politique qu’il propose de changement de régime institutionnel. Hurler « tous pourris » ou « qu’ils dégagent tous ! » ne fera jamais un projet progressiste pour changer la société.  Populisme, renversement de régime : c’est un terrain dangereux où l’extrême-droite est bien plus à l’aise.

 Communiste nous n’avons décidé de pas donner de consigne de vote, outre, naturellement, de dissuader tout électeur de voter FN. La bataille pour « faire barrage à l’extrême-droite » s’engage, dans des conditions nouvelles, pour une longue période, bien au-delà du 7 mai. Elle est pour nous indissociable de la lutte contre la politique ultracapitaliste, la purge antisociale dont Macron sera le nom et Le Pen le sinistre faire-valoir, dans un contexte d’approfondissement de la crise du capitalisme.

Quel que soit notre vote personnel, communistes, nous ne voulons apporter aucune caution à « l’Union sacrée » derrière Macron que lui-même, comme Le Pen sauront exploiter aux dépens des travailleurs.

L’alternative politique ne peut partir, dans les conditions actuelles, que du développement des luttes. En nombre, en conscience et en organisation. Pour combattre la politique de Macron, la mystification et les organisations de l’extrême-droite, pour reconstruire une perspective de progrès pour le monde du travail. Le duo Macron/Le Pen se met en place, notamment sur des questions de société comme le « multiculturalisme ».

Remettons la question sociale au centre ! Les mouvements pour les retraites ou contre El-Khomri, ou pour les services publics, l’hôpital, La Poste, la SNCF, ont montré de grandes possibilités de mobilisation. Quand ces luttes dominent, la millionnaire Le Pen et l’énarque Philippot sont démasqués, hors jeu. Ils ne se préoccupent alors que d’attaquer les syndicats de lutte.

Dans la campagne, le FN a franchi un pas dans la démagogie sociale, tout azimut. Mais elle a une limite : l’argent ! La mise en cause du capital est abstraite. Le FN se retrouve toujours, à la fin, dans le camp du patronat. Le discours de haine raciste et de division a aussi sa limite. Qui peut croire que ce sont nos collègues, issus de l’immigration, ou les pauvres réfugiés des guerres impérialistes qui empochent les milliards d’euros de cadeaux fiscaux aux entreprises ?

Communistes, nous n’entendons pas laisser l’opposition à l’UE du capital, que nous avons condamnée depuis sa fondation, il y a 60 ans, au discours nationaliste et hypocrite de Le Pen. Elle s’applique à canaliser l’opposition de classe à l’UE pour mieux dévoyer et renvoyer aux calendes grecques la rupture nécessaire (mais non suffisante) avec les directives, les traités européens et l’euro. Sur la question de l’UE, le duo confusionniste entre Macron et Le Pen ne fait que commencer.

La campagne des élections législatives peut être le moment d’amplifier les batailles et vous pouvez compter sur Les candidats Communiste, Corinne BECOURT et Olivier TOURNAY pour les soutenir, les relayer et agir. Hier, aujourd’hui comme demain, ils ont choisi leur camps, celui  de la lutte organisée.

Ils s’opposent à la construction européenne actuelle, non pas « parce que la France serait agressée par les autres pays », mais parce que cette Europe veut éloigner le pouvoir des populations, empêcher toute perspective politique progressiste au seul profit Des multinationales.

Face aux gouvernants, face aux patrons, nous tendons la main aux salariés français ou étrangers : mêmes patrons, mêmes combats !

Bien loin de promouvoir l’égoïsme et le repliement sur soi, nous nous prononçons pour une politique de paix, la construction de coopérations mutuellement avantageuses entre pays (européens ou non), contre la spéculation internationale qui place hors de portée d’une majorité des populations le simple droit de se nourrir, pour la construction de liens de solidarité avec les migrants chassés de leurs pays par la famine et la guerre …

Ce projet progressiste ne pourra dépendre que d’un développement des luttes dans les entreprises qui construira un nouveau rapport de forces entre l’immense majorité des salariés d’un côté, le patronat, la droite et son extrême de l’autre.

C’est ce pour quoi les communistes agissent aujourd’hui et agiront demain.

Avant le 2nd tour, Macron, qualifié, se fait moins lisse et moins creux. L’heure est moins au marketing politique sur le « renouvellement » qu’à la surenchère antisociale. Il veut profiter au maximum du rassemblement derrière lui pour le 7 mai. Les contre-réformes du plan Attali apparaissent. Elles pourraient être imposées par un coup de force, par ordonnances (sans débat parlementaire et surtout public).

Tout y passe : la poursuite de la sape du financement de la sécurité sociale, la « loi travail » puissance 2, l’attaque contre les statuts, contre la fonction publique en s’y prenant par la territoriale etc.

Il annonce notamment la casse de l’UNEDIC et de l’assurance chômage par son étatitsation. Le peu de responsabilité reconnue du patronat dans le chômage disparaîtrait, remplacé par une sorte de service du travail obligatoire.

Sur le plan extérieur, Hollande sera allé jusqu’au bout dans l’alignement sur l’impérialisme américain, notamment en Syrie. Macron s’annonce prêt à prendre la suite de cette politique guerrière de surarmement en haussant le budget militaire, notamment.

Face à cette perspective, la mobilisation du 1er mai, pour la défense et la reconquête des droits sociaux, pour les salaires et retraites, pour les services publics, pour la réponse aux besoins (industrie, agriculture), pour les libertés démocratiques, pour la paix et le désarmement, est essentielle.

C’est la meilleure riposte à Macron et le meilleur barrage à Le Pen.

Dans toute la France, des organisations du PCF militent et travaillent à la reconstruction de notre parti, dont nous reconnaissons la crise, mais dont l’histoire de notre pays connaît l’importance.

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