Hotesses de caisse, agents de maîtrise, employés, ils étaient nombreux ce vendredi à avoir débrayé pour manifester leur colère face aux dernières mesures de la direction. La grande surface a dû compter quasiment uniquement sur les CDD pour faire tourner le magasin.
Comme partout, la situation se dégrade d’année en année pour les travailleurs mais les employés d’Auchan constatent une nette accélération depuis quelques temps avec les nouvelles mesures gouvernementales qui laissent le champ libre au patronat. CICE (crédit d’impôt compétitivité emploi), loi Rebsamen, loi Macron… le groupe engrange les bénéfices avec des cadeaux fiscaux et en tirant sur les frais de personnel. La pression est mise sur les salariés : baisse des salaires, augmentation des amplitudes horaires, pression de la direction et maintenant, travail du dimanche.
Les dernières lois passées, avec l’appui des syndicats de collaboration, ont permis au patronat de contourner une bonne partie du code du travail. Le flou juridique combiné au chômage de masse donne un rapport de force incroyable … contre les travailleurs. La seule riposte reste celle qui touche directement cette bourgeoisie au portefeuille : la grève !
Communistes, nous avons rejoint les employés en lutte ce matin. Les revendications sont multiples. Les salariés ne veulent pas du travail du dimanche qui déstructure la vie familiale et sociale et qui est utilisé comme moyen de pression contre le personnel. Les conditions de travail se dégradent : les amplitudes horaires ne sont plus respectées, le manque de personnel augmente la charge de travail, les pressions sont de plus en plus présentes. Les salaires stagnent et avec l’augmentation des prix, le pouvoir d’achat baisse. Toutes ces conditions réunies rendent la situation insupportables pour une grande majorité de travailleurs. Certains se lèvent, d’autres les rejoignent, la colère populaire grandit.
Bravo aux salariés qui s’organisent et luttent !
1 Commentaire
Enfin ils se rebiffent. Il ont cru un moment à l’histoire du volontariat concernant les dimanches et jour de fêtes. Nous leur disions que c’était un leur et qu’à terme ils devraient tous le faire et que les compensations n’existeraient ou presque quand ça serait obligatoire. Apparemment on y arrive . Je soutiens ces salariés et je soutiendrai tous les mouvements qui je l’espère se propageront si les choses ne changent pas.